Easyjet à l'aéroport Toulouse Blagnac (TLS)

Treize ans après son arrivée dans la Ville Rose, la low-cost britannique a justifié ce retrait par un ensemble de facteurs, dont une reprise plus lente qu’espérée après la crise sanitaire et une pression inflationniste réduisant ses capacités d’investissement en France. Les dessertes vers Marrakech, Berlin ou encore Minorque disparaissent ainsi, alors que les vols vers Paris-Orly, Bâle-Mulhouse, Lyon, Nantes, Nice, Londres-Gatwick, Bristol, Genève, Milan-Malpensa et Palma de Majorque se maintiennent. Les 125 employés basés localement ont deux options : accepter un licenciement économique assorti d’indemnités, ou rejoindre l’une des six autres bases françaises, avec une prime de mobilité. Quant aux deux Airbus A320 stationnés à Toulouse, ils ont été réaffectés à Lyon et Nantes. En décidant de fermer ce chapitre à Toulouse, EasyJet réajuste sa stratégie et espère renforcer ses positions sur d’autres plateformes hexagonales mieux alignées avec ses priorités de croissance.

Parmi les 10 destinations populaires, on retrouve des vols domestiques et internationaux. Les lignes domestiques incluent les vols Toulouse Paris Orly, avec jusqu'à 5 rotations quotidiennes pour les voyages d'affaires, ainsi que Lyon, Nantes, Nice et Bâle-Mulhouse. Ces lignes transversales assurent une couverture nationale à des tarifs abordables toute l'année. Sur le plan international, EasyJet propose des liaisons vers Londres Gatwick, Bristol, Genève, Milan et Palma de Majorque. Ces destinations variées répondent aux attentes des voyageurs d’affaires comme des vacanciers. La fermeture de la base découle d'une réorganisation approuvée par les partenaires sociaux. Néanmoins, la compagnie EasyJet conserve une offre significative avec 1,5 million de sièges en 2025. En valorisant des destinations clés, la compagnie montre sa volonté de soutenir l'économie locale et de rester un acteur majeur du transport aérien à Toulouse.