Pour concrétiser cette approche, EasyJet et Airbus ont testé un dispositif permettant à des entreprises de financer une partie des carburants SAF pour couvrir leurs déplacements professionnels. L’expérience, menée de novembre 2024 à janvier 2025, a reposé sur 106 tonnes de SAF pur, utilisées sur la liaison Toulouse–Bristol, empruntée régulièrement par les collaborateurs d’Airbus. En mobilisant ce mécanisme, les sociétés participantes reçoivent des certificats vérifiés par un organisme tiers, attestant leur contribution à la réduction d’émissions. Ces certificats peuvent ensuite être intégrés dans le bilan carbone scope 3. Selon EasyJet, le partenariat avec Airbus servira de solide tremplin majeur pour encourager la demande mondiale en SAF et lever les obstacles liés à leur coût plus élevé. Les entreprises, toujours plus soucieuses d’obtenir un certificat d’écoresponsabilité, trouveront ainsi un moyen concret d’avancer vers leurs propres objectifs “net zero”. Dans l’ensemble, ce modèle démontre que la collaboration entre acteurs de l’aviation peut accélérer l’adoption des carburants durables.


